« Avant le DUT : J’ai passé un BAC S spé SVT (mention AB) puis j’ai fait une année sabbatique. J’ai travaillé pendant un an en intérim, principalement dans l’industrie. J’ai postulé en GMP car j’étais dans l’optique de continuer à travailler dans l’industrie mais avec un poste plus intéressant (technicien ou gestion de production).
J’ai trouvé la formation tout à fait adaptée à ce que j’ai connu à l’usine. Le DUT est à la fois proche du monde du travail mais permet aussi de continuer en école d’ingénieur (plus de 50% des diplômés continuent). L’autre avantage de la formation est qu’elle est mutli disciplinaire : gestion de production, qualité, procédés de fabrication (plastique, acier), conception, informatique, et donne tous les outils en main soit pour travailler soit pour continuer les études (anglais, management, comptabilité ; qui sont également étudiés en école d’ingénieur).
Pour moi qui ait continué en école d’ingénieur à Polytech Marseille dans le génie industriel et informatique, avec le recul, je pense que le DUT donne une excellent culture générale par rapport à tout ce qui touche à l’industrie (conception ou fabrication) et au monde du travail en général. Tous les outils « de base » de l’ingénieur y sont étudiés et en
école l’étude est plus poussée, mais les outils déjà maîtrisés. Il n’y a qu’en informatique où la formation (en 2011/2012 du moins) est trop juste. Le sujet est survolé (algorithmes, réalisation de petits programmes, programmation de machines industrielles) et mériterait d’être plus poussé en étudiant les outils les plus répandus dans ce domaine (Qt, Eclipse, Netbeans). Toutefois il est possible de continuer en école d’informatique à condition d’étudier en dehors des cours. La formation offre en deuxième année la possibilité de faire un projet pour appliquer tous les cours. Le département ne manque pas de moyens et permet aux élèves de réaliser concrètement ce qu’ils ont conçu ce qui est un grand plus. Il est possible pour ce projet de rejoindre l’association GEM6 dont j’ai été président à l’époque, association qui a pour but de participer à la coupe de France de robotique. L’association possède du matériel, le département autorise l’utilisation des machines outils et subventionne si besoin l’association. Participer à ce projet récurrent est un must pour tous les futurs ingénieurs en robotique.
C’est d’ailleurs cela qui m’a donné envie de continuer dans des études autour de la robotique, qui m’a montré qu’il est possible de gérer une association et qui m’a donné le gout de entrepreneuriat. Arrivé en école j’ai d’ailleurs créé une association (e-Nova robotics) qui travaille principalement sur le robot NAO et fait partie du syndicat Syrobo. J’ai l’intention de créer mon entreprise après mes études ; je pense que tout ça je ne l’aurais pas fait sans avoir fait le projet de la coupe de France de robotique, et c’est grâce à un mélange entre le monde associatif d’une part et la formation d’autre part que cela a été possible.
Enfin, j’avais relancé le BDE à mon époque avec un collègue de SRC et il semble que celui ci tourne bien puisqu’à première vue il y a même une section dans chaque département. La vie étudiante est donc active et avec la proximité de l’UTT il y a d’autant plus d’activités possibles pour les étudiants. »